Une alliance des villes libres

Il y a un moment rassurant c’est quand des Européens, au-delà des partis, arrivent à se rassembler sur ce qui est essentiel.

Il va sans dire que nous devrions nous aussi nous poser la question de ce que fais notre ville pour l’Europe.

Il y a des cadres juridiques qui existent déjà.

Schenguen permet la libre circulation des biens et des personnes.

Erasmus permet aux étudiants et apprentis d’aller se perfectionner dans d’autres pays européens.

Mais, comme toujours, ces cadres profitent à ceux qui ont les moyens d’en profiter.

Les villes sont des acteurs politiques. Leur responsabilité est de prendre soin de leur population. Mais leur devoir est aussi de leur permettre de réaliser le meilleur dans le cadre européen.ceci passe par l’accueil des populations européennes sur leur territoire et par l’offre d’opportunité en dehors.

Il y a eu, lors de la réconciliation Franco-Allemande, une belle initiative du jumelage entre les villes.

Petit à petit, ce jumelage s’est élargis et, il faut le dire, a fini par se diluer pour devenir une sorte d’échange folklorique entre villes.

Cette initiative doit nous réveiller.

Il serait temps de resserrer les liens entre les villes européennes et de travailler de concert pour développer des partenariats politiques, économiques et sociaux.

Il y a là un vrai débat à avoir pour les élections.

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