
Israël – Palestine : le silence de la peur après le fracas des armes
Alors que le plan de paix de Donald Trump tente d’imposer un nouveau cadre à la question israélo-palestinienne, la méfiance et la lassitude dominent des deux côtés du mur.
Alors que le plan de paix de Donald Trump tente d’imposer un nouveau cadre à la question israélo-palestinienne, la méfiance et la lassitude dominent des deux côtés du mur.
Près d’un an après la chute de Bachar Al-Assad, la Syrie tente encore de se reconstruire sur les décombres d’un régime corrompu et d’une économie en ruine. Les élections d’octobre, censées tourner la page du chaos, n’ont pas dissipé les doutes : influences étrangères, tensions communautaires et misère persistante minent le fragile processus de transition. Dans ce paysage instable, le président par intérim Ahmed Al-Charaa cherche à imposer une justice impartiale comme socle d’un nouvel État — un pari audacieux, mais indispensable pour espérer la paix civile.
Alors que la guerre en Ukraine entre dans une nouvelle phase marquée par la multiplication des frappes ukrainiennes contre l’industrie pétrolière russe et par la riposte de Moscou contre les infrastructures ferroviaires ukrainiennes, le conflit se déplace de plus en plus sur le terrain économique et énergétique. Derrière les discours de fermeté, la guerre devient une épreuve de résistance industrielle, financière et morale pour les deux camps, mais aussi pour leurs soutiens européens.
Alors que le Mali s’enfonce dans une guerre de plus en plus asymétrique, drones artisanaux, communications satellitaires et mercenaires étrangers redessinent le champ de bataille. Si ces innovations bouleversent les équilibres militaires, elles soulignent surtout l’impasse d’une stratégie fondée uniquement sur la force, dans un pays où l’État reste délégitimé et les populations livrées à la violence des armes.
Alors que la junte d’Assimi Goïta revendique une souveraineté retrouvée, le Mali s’isole davantage sur la scène internationale. En s’alliant aux mercenaires russes de Wagner rebaptisés Africa Corps, Bamako a troqué l’appui régional et multilatéral contre une répression brutale et inefficace. Dans un pays ravagé par l’insécurité, l’effondrement économique et la violence djihadiste, la logique de fermeture du régime apparaît moins comme un choix stratégique que comme une impasse tragique.
Alors que le retour des enfants ukrainiens enlevés par la Russie constitue un blocage majeur dans les négociations de paix, le Vatican s’impose comme un acteur discret mais décisif. Par son autorité morale et sa diplomatie patiente, il œuvre à lever un verrou humanitaire et symbolique sur lequel pourrait reposer toute issue au conflit.
Alors que Gaza s’enfonce dans la famine et que les Nations unies sont méthodiquement affaiblies par Israël et les États-Unis, c’est l’idée même d’un ordre international fondé sur le droit qui vacille.
Derrière les frappes, les décrets et les veto, une nouvelle architecture du monde se dessine : sans arbitre, sans règle commune, sans recours. Ce texte explore les conséquences de cette entreprise de démolition, pour Gaza, pour les autres zones de crise, et pour l’humanité tout entière.
Sous l’égide des États-Unis et du Qatar, deux avancées distinctes ont vu le jour pour tenter d’éteindre l’un des plus longs conflits du continent africain : l’une entre Kigali et Kinshasa à Washington, l’autre entre le gouvernement congolais et le M23 à Doha. Mais derrière ces percées diplomatiques se cache une réalité plus sombre. État affaibli, économie de guerre, appétits miniers étrangers : la République démocratique du Congo reste vulnérable. Ces accords, salués à l’international, ne règlent en rien les causes profondes de l’instabilité.
Alors que la Russie recule dans le Caucase, engluée dans la guerre en Ukraine, la Turquie avance ses pions avec méthode et discrétion. En se positionnant comme médiatrice entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan et en consolidant ses alliances régionales, Ankara redéfinit l’équilibre stratégique autour de la mer Noire. Ce tournant diplomatique contraste toutefois avec une situation intérieure fragile, marquée par une contestation politique persistante et une économie encore convalescente malgré des signes d’amélioration. Un jeu d’équilibriste pour Recep Tayyip Erdoğan, entre ambitions régionales et attentes sociales.
Alors que la guerre en Ukraine s’enlise et que les fractures entre le discours officiel et la réalité s’approfondissent, le régime russe pourrait être contraint à une fuite en avant militaire ou à une négociation de survie. L’histoire, mobilisée comme mythe de légitimation, semble désormais se refermer sur un pouvoir à bout de souffle.
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