Où mène la violence politique aux États Unis ?

14 septembre 2025 Olivier Anthore 0

La mort violente de Charlie Kirk n’a pas apaisé l’Amérique : elle l’a précipitée un peu plus dans l’abîme d’une démocratie qui ne débat plus, mais s’invective. Ses outrances avaient nourri la haine qu’il dénonçait, et sa disparition tragique n’a servi qu’à attiser les flammes d’un conflit où l’adversaire n’est plus un contradicteur, mais un ennemi.

Mali, l’isolement mortifère d’une junte

7 septembre 2025 Olivier Anthore 0

Alors que la junte d’Assimi Goïta revendique une souveraineté retrouvée, le Mali s’isole davantage sur la scène internationale. En s’alliant aux mercenaires russes de Wagner rebaptisés Africa Corps, Bamako a troqué l’appui régional et multilatéral contre une répression brutale et inefficace. Dans un pays ravagé par l’insécurité, l’effondrement économique et la violence djihadiste, la logique de fermeture du régime apparaît moins comme un choix stratégique que comme une impasse tragique.

USA : la puissance sans projet

15 juin 2025 Olivier Anthore 0

Face à la parade militaire organisée pour les 79 ans de Donald Trump, des millions d’Américains ont défilé à travers le pays pour dénoncer ce qu’ils perçoivent comme une dérive monarchique du pouvoir exécutif. Sur fond de violences politiques et d’institutions affaiblies, cette protestation massive révèle moins une vision politique alternative qu’un refus instinctif d’un basculement autoritaire.

Après la chute de Djibo, quel avenir pour le Burkina Faso ?

1 juin 2025 Olivier Anthore 0

Alors que les groupes djihadistes poursuivent leur progression et que l’État s’enlise dans une guerre sans stratégie claire, la société burkinabée s’enfonce dans une impasse. L’inaction des forces armées lors de la chute de Djibo et la stigmatisation persistante de la communauté peule révèlent une crise profonde, politique autant que sociale, que le régime militaire peine à comprendre et à affronter.

Turquie : la crise du néo-ottomanisme

23 mars 2025 Olivier Anthore 0

Autrefois portée par l’ambition de restaurer son influence sur les anciennes provinces de l’Empire ottoman, la Turquie d’Erdogan se heurte aujourd’hui aux limites de sa politique néo-ottomane. Entre revers diplomatiques en Syrie, au Caucase et dans les Balkans, tensions croissantes avec ses voisins et crise économique intérieure, le pouvoir vacille. L’arrestation d’Ekrem Imamoglu, figure montante de l’opposition, illustre une fuite en avant autoritaire face à une contestation grandissante. Alors que l’isolement international s’accentue et que l’économie plonge, Erdogan est confronté à un choix décisif : maintenir le cap d’un projet géopolitique qui s’effrite ou reculer pour éviter un effondrement.