Tempo électoral

Les élus qui peuvent présenter une candidature possible à la présidence de la République viennent à peine de recevoir leur formulaire, que déjà des candidats de droite et de gauche se déclarent candidats aux législatives.

Tactiquement c’est compréhensible. Quand on est certains que son candidat n’a aucune chance, il vaut mieux essayer de sauver les meubles. Surtout si on n’est pas certains d’atteindre les 5%.

Symboliquement, c’est désastreux.

Ces candidats précoces actent qu’ils savent que leur programme n’est pas validé par les Français. Ils ne peuvent se présenter que pour mener une guérilla contre le gouvernement.

Quel poids aura leur parole ? ils sont enfermés dans un refus qui empêchera toute écoute du gouvernement et de ses représentants.

Un député n’est pas un élu local. Mais son rôle est de porter au national la parole du local.

Ce qui compte alors c’est sa capacité à convaincre. Il doit aider à ouvrir les portes et savoir faire entendre les voix de sa circonscription.

 C’est la conception que j’ai de la fonction de député, noble et digne. Ni un héritage, ni un poste, c’est une mission ! 

Cette mission, elle se base sur une conviction profonde et ancrée dans la réalité de la circonscription, au service des citoyens et de notre pays.  Cette mission, elle n’est pas l’œuvre d’un clan et de sa clientèle. C’est celui d’un majorité présidentielle audacieuse, conquérante et pragmatique composée de femmes et d’hommes. De Français qui partagent la conviction qu’ensemble, nous irons plus loin pour nos territoires et nos familles.

Le député a cette immense pouvoir : celui de la parole. Et c’est en ayant conscience de ce pouvoir qu’il doit l’utiliser à bon escient pour ne pas trahir ses électeurs.

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