Il y a 5 ans se terminait dans l’horreur d’une prise d’otage sanglante ces tristes jours qui ont secoués notre pays. Le 11 janvier nous avions su nous rappeler que la République est un Nous qui permet de dire Je.
Je suis libre de croire ou de ne pas croire.
Je peux être irrespectueux envers une idée.
Je peux être né dans une famille religieuse et décider des préceptes que j’en suis.
Je suis libre d’en rire.
Car Nous Nous reconnaissons à tous cette liberté aussi agaçante peut être elle parfois.
Alors 5 ans après où en sommes-nous ? L’usure du quotidien ne Nous a pas épargné comme en témoigne Mme Horvilleur.
Il serait tentant de hausser les épaules et de se dire que cela ne concerne que les juifs. C’est justement l’erreur qui est fatale. Frantz Fanon se rappelait une phrase de son professeur de philosophie, d’origine Antillaise, « Quand vous entendez dire du mal des Juifs, dressez l’oreille, on parle de vous. »
Car, il ne peut rien arriver au Juifs qui ne vous soit pas un jour destiné. « Car d’autres voyous, au gré de leurs caprices, avec les mêmes mains, avec les mêmes raisons et au nom du même droit, vous attaqueront comme des requins et les hommes, comme des poissons voraces, se dévoreront entre eux. » écrivait déjà Shakespeare au XVIIème siècle.
Alors ce combat du Nous, il faut le mener ensemble dans la république car séparé Nous sommes perdus dans les ruines de notre société.
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