Mort du philosophe Bernard Stiegler

Beaucoup se persuadent que, pour avoir raison, il suffit de ne parler qu’avec ceux qui sont d’accords avec soi.

C’est un fait qu’ils sont alors rarement pris en défaut. C’est aussi un fait qu’ils ne bougent pas d’où ils sont. Comme le chantait Brassens, « ils sont nés quelque part ».

Je voulais par ces quelques mots rendre un hommage à un penseur qui m’a empêché de faire partie de ces bienheureux. Pour ceux qui savent mon attachement aux idées du centre, rendre hommage à un penseur marxiste élève de Derrida peut paraître étrange.

Mais je dois trop à un homme qui a su me faire comprendre les enjeux de la technique actuelle. Et qui a pu me faire comprendre des concepts aussi essentiels que le pharmakon appliqué à la technique.

Bernard Stiegler est mort. Sa pensée reste. Et je ne saurais trop vous conseiller de l’écouter et le lire. C’est parfois ardu. Vous serez peut-être pris à rebrousse-poil. Mais c’est en pensant contre soi-même que l’on peut avancer.

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