Bilan estival

A la veille des départs en vacances et maintenant que la longue séquence des municipales est terminée, il est tentant de faire un bilan de ce qu’il s’est passé pour le Modem dans le Val de marne et à Créteil.

Pour le Val de Marne, la situation du mouvement est quasi stable en apparence. Il y a effectivement des élus dans plus de villes mais en nombre il y en a moins.

C’est un heureux dénouement compte tenu des bizarreries qui ont émaillées cette campagne. Il est en effet étrange de voir un représentant du Modem aller soutenir une liste sans adhérent Modem contre une liste ayant des adhérents en position éligibles. La défaite de ces listes n’est qu’une maigre consolation. Le silence des instances nationales sur ce genre de comportement interroge.

Autre bizarrerie, sur les deux villes Modem, avoir eu des dissidents Modem contre le maire en place. Ma crainte de voir ces guerres fratricides entraîner la perte des villes s’est avérée infondée. Je m’en réjouis.

Cependant, voir la perte de Villejuif, dans des conditions à la limite de la démocratie a été une vraie mauvaise nouvelle. La justice se prononcera. Mais, quelle que soit sa décision, le comportement de hooligans de certains éléments interroge sur le sens de la démocratie locale.

Enfin pour Créteil, le Modem partait divisé sur deux listes. Pour ne rien arranger, un papier à en tête du Modem départemental, non signé, indiquait un soutien à la liste LREM. Liste qui n’avait pas d’adhérent Modem ce qui ajoute aux bizarreries constatées ailleurs. Et, cerise sur le gâteau, l’ancien sénateur Jean-Jacques Jégou a annoncé soutenir le maire socialiste et sa liste rassemblant la gauche socialiste et communiste. On peut dire qu’il a été peu rancunier de s’être fait claquer la porte au nez de cette liste au mois de décembre.

De toute façon, les Cristoliens dans leur immense majorité avait déjà tourner le dos à cette élection. Et la démission avant même de siéger d’un élu de la liste du maire a été accueillie avec une indifférence blasée par les habitants. Nous allons donc vivre six années supplémentaires d’apathie. La capacité de communication et de récupération de la municipalité est finalement la seule illusion de projet à laquelle se raccrocher.

Heureusement que la plupart des Cristoliens ont appris à faire par eux-mêmes. C’est là qu’est le dynamisme et l’espoir de notre ville.

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