Sur la mort du Père Hammel

Ce soir j’ai une pensée pour le père Hamel et surtout pour sa famille. J’ai lu avec une grande émotion le témoignage de sa sœur qui confirme pour moi qu’il est un authentique martyr.

Que ce soit son respect scrupuleux de l’eucharistie ou de la manière dont il a apostrophé ses bourreaux venus accomplir leur œuvre démoniaque, tout montre en lui l’humilité du saint homme.

Des terroristes il disait qu’on avait aboli en eux leur sens de l’humanité. Et c’est bien là l’œuvre de l’ennemi de nous faire croire qu’il n’y a de la force que dans la violence.

Il ne faut ni céder à la colère ni à la faiblesse. C’est le chemin difficile que nous devons suivre de distinguer entre nos frères ceux qui sont possédés par la violence et ceux qui restent dans la paix quelle que soit leur religion ou leur refus d’une religion.

L’année dernière à l’annonce de ce crimes horrible j’ai eu peur pour mon pays. Mais la France est restée la France. Les Français sont aussi restés les mêmes.

Et c’est dans ce partage de ce bel héritage français et malgré nos divisions que nous continuons à vivre ensemble ce qui fait la grandeur de notre pays.

Indivisibles mais jamais identiques, unitaires mais jamais uniformes. Roses et Résedas et jamais soumis.

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