8 mai 2020

Nous fêtons aujourd’hui ce qui aurait dû être la dernière guerre sur le territoire européen. Notre si petit continent a eu le triste privilège de se déchirer pendant des siècles pour des territoires parfois de la taille d’un département français.
Aujourd’hui, après nous être souvenu des camps, nous célébrons la fin de cette folie meurtrière poussée au paroxysme qui a achevé le suicide européen.
Mais déjà le ver était dans le fruit, le bloc soviétique ne célébrera cette victoire que le 9. Et les prodromes d’une guerre qui n’eut de froide que le nom se faisaient jour. Cette guerre mal finie a déchiré l’ex-Yougoslavie et continue de couver en Géorgie, Moldavie et surtout en Ukraine.
Ce 8 mai, il nous faut nous rappeler des combattants de la Liberté. Nous rappeler que ce combat contre l’hydre nazi a pris fin ce jour là mais pas le combat pour la Liberté.
Pour nous, Français, il faut nous rappeler que nos combattants de la Liberté l’ont fait au début contre un gouvernement revêtu des apparences de la légalité.
Il fallut le courage de quelques fous qui rappelèrent que la légitimité en démocratie vient du peuple et qu’elle s’affirment pour le peuple.
Il nous faut nous rappeler qu’on ne peut pas gouverner malgré le peuple aussi décevant qu’il puisse être. C’est une leçon qu’un général à titre provisoire nous a donné et que nous oublions parfois hâtivement.
De cette victoire, nous avons su faire un nouveau départ avec le peuple Allemand. De cette victoire, nous devrions encore apprendre le prix de la Liberté et la nécessité de faire avec et non contre le peuple.
Les grands événements sont toujours des sujets de méditations. Et celui là, alors que notre pays est encore dans l’épreuve, est une source dont nous ne devrions pas nous passer.

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