En matière d’impôt, la justice est d’évaluer le montant de l’impôt non pas sur ce que le contribuable peut donner mais sur ce qu’il est nécessaire de donner à la mesure de ses moyens. Nous devons être plus attentifs dans la gestion de l’argent public afin de vous proposer les meilleurs services possibles.
Le département du Val de Marne est au troisième rang de revenu par habitant pour l’Ile de France. Il est aussi le département qui consacre à peine plus de fonds au social par habitant que les Hauts de Seine (92). Dans le 94, le montant net consacré au social par habitant est de 487 € alors qu’il est de 482 € dans le 92. Ces chiffres sont à comparer avec les montants de Paris (75), 500 €, et de la Seine-Saint-Denis, 653 €.
Il nous faut donc nous poser la question de l’efficacité de la gestion départementale actuelle pour le service rendu aux habitants.
Dans un temps où il est de plus en plus difficile de faire face aux obligations, il devient urgent de se poser la question de la bonne gestion des fonds publiques.
Par exemple les dépenses du personnel représente 27% du budget total, plus grosse part de toute la région, devant la Seine et Marne à 22,4%. Les autres départements ont stabilisés leurs dépenses autour de 20%.
Je me pose aussi la question de la pertinence du budget communication au vu de l’utilité réelle envers la population.
Nous vous proposons de :
- Simplifier les processus administratifs qui ont amené à une dérive bureaucratique et beaucoup de clientélisme (chargés de missions divers, doublons avec les autres étages administratifs, etc.),
- Exiger que l’État tienne, à l’euro près, ses obligations de compensation aux collectivités territoriales,
- Réorienter les investissements vers les infrastructures et les services dynamisant pour le territoire,
- Privilégier la réinsertion des personnes en difficulté au simple assistanat,
- Rendre régulièrement compte de nos actions et assurer une entière transparence,
Lutter contre les paradis fiscaux en cessant toute relation avec les banques y ayant des filiales et en soumettant l’approbation des marchés publics à des conditions de transparence.
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