La France est un pays merveilleux où l’on est capable de s’écharper pour un accent circonflexe. L’Europe s’effondre, mais il ne faut pas toucher au trémas. Des lois liberticides au sens propre sont votées devant un hémicycle déserté pendant que certains sont prêt à résister jusqu’à la mort contre l’abandon de l’accord des mots composés.
Pendant ce temps, dans l’indifférence, s’annonce une des pires réformes de l’éducation nationale de ces vingts dernières années et rien n’est dit. Les professeurs sont laissés seuls et désemparés.
Et la deuxième vague, l’abandon progressif de l’apprentissage des conjugaisons au primaire se prépare et nous laisserons faire.
Bien sûr, comme toujours, on nous parlera de « libérer les énergies », pour la droite, ou de « justice sociale », pour la gauche.
En réalité ces réformes n’ont qu’un seul but : diminuer le coût de l’éducation nationale. Moins d’heure de cours avec moins de professeurs titulaires et le dégraissage du mammouth continue.
M. Allègre n’aura finalement eu que le tord de la franchise.
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