Ce qui est étonnant à propos de Jonathann Daval, c’est que nous puissions encore nous étonner de la réaction de ces criminels devant les médias. Ils ne font jamais que ce que nous sommes tous capable de faire sur les réseaux sociaux.
Nous obéissons de manière plus ou moins consciente selon des schémas préétabli lors des événements auxquels nous sommes confrontés. Et plus l’ampleur de l’événement est forte et plus la réaction est standardisée.
Cela ne veut pas dire qu’elle soit uniforme d’ailleurs. Sur les sujets clivant, il suffit d’un terme pour que de manière pavlovienne nous adoptions une attitude prédéterminée.
Ce qui nous piège les trois quart du temps sont l’emploi de mots qui ne recouvrent jamais une réalité mais qui nous permette de la modéliser. Par exemple, l’utilisation de mot comme « contamination » quand on parle d’OGM ou « invasion » lorsque l’on parle des réfugiés.
Il faut du temps et une certaine prise de recul pour essayer de comprendre la réalité sous-jacente aux mots.
Finalement, ces criminels par leurs réactions ne sont que nos propres caricatures.
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