Un homme, au volant de son véhicule, a fauché des cyclistes dans le sud de l’île de Manhattan, mardi 31 octobre. Le dernier bilan fait état de huit morts et d’une douzaine de blessés.
Les matamores ont eu l’habitude de déclarer qu’avec eux ça ne se passerait pas comme ça.
Chaque attentat est l’occasion pour eux de moquer la douleur qui s’exprime et de hurler qu’ils faut les laisser faire, qu’avec eux les terroristes vont tous mourir de peur.
Ça n’a pas marché en Russie, ça n’a pas marché non plus aux États Unis.
L’état d’urgence n’a pas mieux réussi à empêcher des attentats chez nous.
Une loi ou un discours n’a jamais empêché un homme déterminé à tuer un autre. Si en plus, il se déculpabilise par avance en désignant les autres comme des monstres, rien ne l’empêche de commettre un massacre.
La mécanique est connue, elle est au moins aussi ancienne que le massacre des Saints Innocents.
Ce qui permet de lutter contre le terrorisme, c’est la résistance au choc d’une société et des forces de police encadrées démocratiquement.
C’est long, parfois très long comme au Pays Basque ou en Irlande.Mais si on tient bon, la victoire de la démocratie est certaine.
Face aux barbares, c’est uni autour de la démocratie et en nous appuyant sur ceux qui ont au quotidien ont fait le choix de nous défendre que nous nous en sortirons. Ensemble…
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