Vœux pour une année de projet

Drapeaux des Etats membre de l'Union européenne à 28 pays et drapeau européen (au 1er juillet 2013)

L’année 2016 va être une année décisive à beaucoup d’égard.

Électoralement, cette année verra la décision sur les principaux concurrents pour l’année prochaine. Même si les pronostics actuels ont toutes les chances d’êtres déjoués, il est impossible de nier la profonde aspiration du peuple français à un grand changement. Quitte à prendre le risque du chambardement, les Français se sont lassés des vieilles promesses renouvelées de lendemain qui chantent.

Faute de pouvoir prendre en main la mise à plat de notre économie, le président se focalise sur les décisions qui lui donne une stature de commandant en chef. Ceci aux prix de nos libertés et en n’hésitant pas à pécher très loin des idées aux relents nauséabonds. Manœuvres dilatoires digne d’un héritier de Mitterrand. Il lui manque la majorité parlementaire pour édicter les lois nécessaires. Il est donc obligés, via M. Macron son paratonnerre, de faire passer par petites touches ce que la nécessité exige.

Car le Monde a changé mais nous n’en avons pas encore pleinement tirés les conséquences.

L’Histoire s’est considérablement accélérée et, faute d’une organisation européenne adaptée, nous sommes en train d’en devenir les victimes.

Au Moyen Orient, les empires ont relancés le Grand Jeu dont l’Europe a expérimenté les désastreux effets au début du XXe siècle. Et nous ne sommes tout simplement plus de taille pour au moins éviter d’en subir les conséquences. Notre alignement sur les États Unis nous a rendu dépendant. Certes les Russes adoreraient nous venir en aide. Il nous suffirait alors d’aller de Scylla à Charybde. En occurrence, l’avide Russie voit son économie s’effondrer lentement mais sûrement sous les coups conjugués des sanctions et de l’effondrement des prix du pétrole.

Face à ces sombres nuages, il faut faire le pari de la restauration de l’État et d’une intégration Européenne plus poussée. Il n’est plus possible de rester au milieu du gué.

Pour cela, il faut arrêter les promesses et passer clairement sur un projet de long terme sur lequel les Français auront à se prononcer.

Et c’est à ce projet que l’année 2016 doit être consacré. Un projet d’espoir qui nous sorte de l’intoxication de promesses.

C’est dans cet espoir que je vous présente à tous mes meilleurs vœux pour cette année décisive.

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