Il ne vous a pas échappé qu’à l’occasion de la mise en place du Cristolib, le débat sur les conditions de circulation et sur la sécurité routière à Créteil n’a pas, ou peu, été abordé.
Les principes d’urbanismes du Canton Ouest sont directement hérités des années 70. L’effet de ces principes est la création de grandes tranchées totalement dévouées aux voitures : RNIL 186, N19, avenue du général de Gaulle. Ce n’est pas une surprise si ces axes, propices aux vitesses excessives, sont aussi les axes les plus accidentogènes de notre commune, selon les statistiques départementales.
La mise en place de Cristolib devrait être l’occasion de remettre en cause cette domination sans partage de la chaussée par la voiture. En effet, si cela n’est pas fait, ce sont les piétons qui devront céder la place sur les trottoirs ce qui serait assez paradoxal.
Des solutions existent, mais la première condition semble être un meilleur dialogue entre le département et la ville. La mise en place de double-sens cyclable par la ville ou l’autorisation de la chaussée du TVM aux vélos n’auraient de sens que suite à une concertation des deux collectivités pour assurer la cohérence du plan de circulation.
L’exemple de la RNIL186 où, de part et d’autres, lycée, collège et lieu de culte sont situés sur les abords immédiats, montre à quel point il est urgent de trouver un moyen de diminuer la vitesse sur ce tronçon. La seule proposition de franchissement étant une passerelle trop éloignée et inadaptée à l’usage des riverains. Est-il besoin de préciser que cela empire si vous avez une mobilité réduite ?
Ceci est aggravé par le fait que cet axe sert d’itinéraire de délestage de l’A86 quand elle est saturée.
Mais toutes demandes se heurte au fait que, si la RNIL dépend du département, ses abords dépendent de la mairie.
Voilà un exemple de concertation concrète qui semble être de bon sens mais qui pour autant ne donne pas beaucoup de résultats visibles.
(éditorial publié dans la lettre cantonale du Canton Ouest Créteil de Juin)
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